13 mars 2011
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J'eusse aimé vous parler du violon pizzicatendre à la sonorité gutturale, crescendo et rageur, descrescendo jusqu'à la suavité, d'une jeune musicienne qui faisait ses premiers pas devant le Tout-Paris. Son archer, tour à tour, effleurait, torturait les cordes, note après note, croche après croche, sans anicroche, pour nous restituer ce concerto de Schonberg que lui- même disait injouable peut-être parce que rarement interprété. Mais une lame de fond a tout emporté, tout balayé, tout enseveli, et dans ce monde cruel, sauvage et barbare, dans cet amas de tout qui fait de notre quotidien un rien, j'aimerais entendre encore le violon de